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Aujourd’hui, petite infidélité à nos compagnons de route habituels pour un retour à notre pratique originelle : le VTT.

Départ matinale en voiture vers Noeux les mines où le XC team ne proposait pas moins de 5 circuits de pur VTT à travers les terrils et les collines de l’Artois.


Le temps de préparer nos montures et de s’acquitter de notre droit d’inscription en prenant soin d’ouvrir une « fiche club »(l’accueil est tout de suite chaleureux quand le CCW est dans la place)et nous voilà parti sans s’être encore décidé de la distance sur laquelle nous nous engagerons.

Après environ 1 km, première ascension avec le terril du Belvédère et premier photographe, juste après : les contreforts de la piste de ski synthétique nous emmènent au sommet d’une première descente « technique ».

Le ton est donné, ça va grimper « sévère ».

La marmite est déjà bien chaude et nous procédons à un premier effeuillage avant de poursuivre vers les collines de l’Artois, sans omettre de crapahuter un coup sur le terril du 4 d’Hersin en passant. (Pourquoi se priver) ?

Cela étant fait, en avant vers les crêtes (cela ne s’arrêtera plus). Enchainement de longues montées a fort dénivelé en sous-bois sur des chemins de cailloux et de craie rendus glissants par les pluies de la veille, de descentes « rock’n roll » au milieu des ornières, des racines et des pierres, ça chahute, ça glisse, ça hérisse le poil, ça serre les fesses… du VTT quoi !

Nous grimperons plusieurs fois autour de Bouvigny, d’Ablain et de Notre Dame de Lorette, chaque ravito est un réconfort (il y en aura 3 sur notre circuit) mais on ne s’attarde pas trop (pas de répit pour les lactates). Le chrono tourne, on a l’impression « d’envoyer du pâté » au vu du nombre de participants que l’on rattrape à chaque difficulté mais les kilomètres ne s’enchainent pas aussi vite que sur la route et après avoir laissé les bifurcations du 20, du 30 et du 45 il est temps de faire un choix entre le 55 et le 65 km. Vu l’heure avancée et le reste de la tâche à accomplir nous optons pour le 55.

A l’issue d’une énième grimpette qui nous ramène à l’antenne de Bouvigny par la forêt, nous pensons avoir mérité un retour « roulant » vers la salle et bien NON. Direction la base d’Olhain avec ascension par le Golf, et re sous-bois, montées infernales et singles technique. Les organismes commencent à fatiguer et malgré les ravitos , les gels de « vasypépère »sont les bienvenus. Il y a de plus en plus de gars qui poussent leur machine, mais NOUS avec nos maillots jaunes et bleus et le soutient de « Joomla » on reste en selle. On ne va pas forcément plus vite, mais on nous a filé des pédales, c’est pour s’en servir ! A deux reprises nous avons été surpris par des mobylettes, je veux dire des VAE, Arthur a même « gicler » dans la roue de l’un d’eux mais a finalement abdiquer devant la puissance de la fée électricité. Nous nous sommes consolés en se disant que même si on ne les a pas tenus, on leur a fait consommer quelques Watt et qu’avec un peu de chance, Ils seraient en panne sèche dans quelques KM.

Apres Olhain retour vers Noeux les mines via houchin et drouvin et toujours pas de bitume au programme. Je subirai une crevaison à l’arrière dans cette dernière liaison et mon « assistant technique » se contentera d’un reportage photo et me laissera à la manœuvre. Le soleil est là, ça bricole gentiment et efficacement, plusieurs gars proposeront leur aide pendant l’intervention (ambiance hyper sympa, en vtt on ne laisse

pas un soldat sur le bord du chemin). La manip et rodée, démontage, essuyage des mains dans les hautes herbes, contrôle intérieur du pneumatique, déballage de la nouvelle chambre, remontage, injection du CO2, control de la pression et s’est reparti.

Les 7 derniers Km se feront à allure soutenue, ce qui nous donne l’occasion de mesurer nos progrès grâce aux Km engrangés sur la route dans les pelotons.

Arrivée à 11h55 à la salle après quasiment 4h de rando (arrêt inclus).

En résumé : Une rando exceptionnelle, des tracés inédits, des itinéraires construits par des VTTistes pour des VTTistes.

En chiffres : 56 km, 896 m de dénivelé, 30 000 calories (estimées) et une moyenne à faire mourir de rire un routier…

Nous vous invitons à découvrir en image la vidéo tournée par Arthur durant les 15 premiers KM avant d’avoir un problème de batterie. (à ce sujet, j’ai pensé qu’à l’avenir, pour garantir l’autonomie de sa caméra et le ralentir un peu, l’équiper d’une vieille batterie de 504 diesel) !


Fred & Arthur