Le récit de Nicolas :

En ce Dimanche 16 septembre se déroulait le brevet de Douvrin. RDV à 7h30 pour un départ à 7h45 avec Sébastien et Laurent, que fût ma grande surprise de voir que l’on était 8 VTTistes (Sébastien, Laurent, Jérôme, Fred et Arthur, David et Maxime + moi-même).Petit café avant le départ, je n’avais pas déjeuné et surtout il était bienvenu pour me réchauffer avec la surprise du matin, quelle fraîcheur et obligation de remettre l’éclairage sur le vélo, il fait noir à 7h00.

Nous voilà donc partis tranquillement le long de la Deule en groupe en direction de la Bassée, première difficulté, passer au dessus du pont et premier pied-à-terre qui cassa le groupe en deux. Moi et Jérôme, on se demandait si chute ou panne et après quelques minutes, on vit arriver David H. qui appuyait sévèrement sur le champignon 28- 30 km/h sur une partie en schiste grise 😆. 

Le groupe se scinda de nouveau en deux, David H. se fit coincer par de nombreux VTT et moi personnellement, j’avais choisi la bonne voie (la chance). Derrière aucune idée. En sortie de Single j’avais trouvé une roue intéressante, un Belge et je décidais de le suivre seul pensant que le groupe allait revenir, sauf qu’a 25-30 constants c’est compliqué de revenir et je me sentais très bien et décidais de poursuivre mon effort. Premier Ravito pris hyper rapidement pour ne pas le laisser filer (je suis bien caché derrière lui et impossible de prendre un relais), Ravito très très bien rien à redire. Un petit photographe bien placé dans une montée du diable GGGrrr j'attends la photo avec impatience. 

Direction donc à fond de caisse pour moi vers le Terril d’Hulluch dans la roue de mon Belge un vrai horloger vitesse régulière et constante, un métronome. Passage du terril d’Hulluch assez compliqué et sans le moindre répit. Direction Wingles toujours à fond , premier secteur hyper compliqué avec beaucoup de personnes, il me décrocha énormément de fois avant le voir s’envoler juste avant le second ravito où je ne m’arrêtais pas non plus puisque je vis un ALAN le nouveau VTTiste du club de Wavrin avec un ami Maxime qui est du club de LOOS et qui doit théoriquement s’inscrire aussi au club de Wavrin. (Je vis aussi un petit bout de 10 - 12 ans) ans qui me donna du fil à retordre 20 km/h dans certaine partie de Wingles et 18 dans les montées 😣) on dira qu'il est léger. Présence d'un autre photographe Gérard Colin, un petit bonjour et présentation à Alan et Maxime de Gérard (trésorier du CC de Roubaix) et on repart. 

Je pris un peu le temps de discuter avec Maxime qui est plutôt route et nos chemins se séparèrent pour un choix technique (niveau compliqué et débutant). On se retrouva en sortie de single au niveau de la Deule pour prendre la direction de Bauvin…..A Bauvin je pris la décision de rentrer directement et Maxime (celui du club de Loos) m’indiqua qu’il allait faire pareil, on s’assura d’abord qu’ALAN était ok avec son pneu et on partit à deux et Maxime m’indiqua qu’il allait tartiner.Qu’est-ce qu’il entend par tartiner en VTT -> 37km/h ba oui en VTT il débute en technique, mais en route c’est une machine, il se calma à ma demande et on rentra à 30-31 km/h en VTT et pour ma part toujours aussi bien planqué (il est jeune). 

Messieurs les cyclos, bon courage en route il est tout jeune et semble maîtriser son sujet….Parcours : 78.7 km - 3h20 et 23.6 de moyenne. 

Le récit de Maxime le nouveau vététiste :

Depuis peu heureux propriétaire d'un VTT, je me suis aligné ce dimanche sur le brevet de Douvrin qui semble être assez réputé histoire de changer un peu de la route et aussi de me préparer au prochain triathlon de Berck-sur-mer.

Arrivé sur place, je retrouve avec plaisir un groupe de camarades Wavrinois aussi tenté par l'expérience vététistes. Cependant, après quelques kilomètres, je me rends rapidement compte de mon inexpérience à aborder ce parcours exigeant. Régulièrement contraint de mettre pied à terre dans les montées et de devoir freiner excessivement dans les descentes, je fais quelque peu râler les vététistes plus aguerris derrière moi et patienter mes camarades de club.  

Grâce aux précieux conseils que ce derniers m'auront délivré et après plusieurs heures à parcourir si peu de kilomètres, je commencerais vers la fin à réellement profiter de ma sortie. 

Au final, même si je resterais relativement frustré de ne pas avoir pu donner mon meilleur sur cette sortie, je me consolerais en me disant qu'il me reste encore beaucoup de belles choses à découvrir du vélo.