Nous étions une vingtaine présents en ce dimanche 17 mars avec un temps clair, une température agréable mais un peu de vent. Dès le départ Frédéric A. m'annonce faire une reconnaissance des parcours 42 et 63 km avec Guy L., devant rentrer de bonne heure.

Je demande dès le départ à Jean-Luc de constituer un groupe de costauds et de partir devant afin de respecter les règles de sécurité dictées par Pierre lors de l'assemblée, c'est à dire ne pas faire de gros pelotons.

C'est donc sous la conduite de Pierre Gilles et de Christian D. que je pris la direction d'Estaires avec Jacques C., Jacky D. et nos deux anciens présents Marcel et André. Rapidement on se rendit compte de nos difficultés avec un vent de face, qui nous obligea à rouler de façon modérée pour rester bien groupé. Après une bonne vingtaine de kilomètres on arriva à la salle où l'on retrouva le groupe de Jean-Luc pas encore partis pour leur circuit de 40 km.

Notre groupe fut beaucoup plus sage en prenant l'option du 25 km avec une fois de plus en partant un vent défavorable. Le circuit empruntait des petites routes et l'on constata la très forte dégradation de ces routes, ce qui nous obligea à rouler prudemment. Vers le 12ème kilomètre était installé le ravitaillement où l'on prit le temps de discuter avec les organisateurs et de leurs difficultés à recruter du monde, surtout chez les jeunes. Marcel et André remontèrent sur leur engin et on les imita afin de ne pas les perdre. C'est là que mes ennuis commencèrent avec l'impossibilité de remettre ma chaussure dans la cale. Qu'à cela ne tienne et ne voulant pas retarder une fois de plus le groupe je décidais de rouler sans cale droite pensant que c'était certainement un caillou qui gênait le système de fermeture. Je me rendis compte des bienfaits de nos cales car impossible de tirer sur ma jambe droite et face au vent la difficulté augmenta d'autant plus qu'à chaque accélération mon pied dérapait de ma pédale. Heureusement nous n'étions pas loin de la salle et j'aspirais le retour pour réparer ma chaussure. Une fois installé à table je retirai ma chaussure pensant enlever un caillou coincé et je me rendis compte que ma cale était certes usée mais tordue. Je me mis en quête d'un tournevis que Marcel me proposa gentiment et doucement je rectifiai ma cale en priant qu'elle tienne jusque Lille. On termina rapidement notre collation et alors que l'on s’apprêtait à repartir on vit arriver le groupe de Jean-Luc avec une fois de plus une belle moyenne à plus de 30 km/h.

Prenant quelques photos je fus le dernier de mon groupe à repartir et Daniel V. étant pressé me proposa de faire le retour avec moi. Second désagrément de la journée après 100 m crevaison arrière, je demandai à Daniel de prévenir mes compagnons de mon avarie et je me stationnais en plein soleil histoire de ne pas avoir froid. Je commençais ma réparation (bien évidement pas très rapidement) lorsque je rencontrai d'énormes difficultés pour retirer mon pneu. Heureusement mes compagnons , Pierre-Gilles, Jacques, Christian et Jacky étaient revenus à ma rescousse, vive le cyclo club Wavrin. Les spécialistes Jacques, Christian et Pierre-gilles prirent l'affaire en main et à ma grande satisfaction rencontrèrent aussi de très grosses difficultés pour enlever et remettre mon pneu. Pas avare de bonne boutade je leur rétorquai : « C'est l'inconvénient d'avoir du bon matériel car cela fait plus de deux ans que je n'ai pas crevé avec mon vieux vélo d'où ces difficultés». Bref tant bien que mal mes gentils compagnons réussirent à me dépanner et alors que l'on regonflait mon pneu le groupe de Jean-Luc arriva et ce dernier pris les choses en main comme à son accoutumée.

C'est ainsi que l'on rentra sur Wavrin vers 11H45, certes avec le vent mais quand même à vive allure sous l'impulsion de Jean-Luc. Ensuite je priai les saints du vélo (je ne sais s' il y en a ) pour que ma cale tienne et surtout éviter une nouvelle crevaison afin de rentrer gentiment sur Lille, ce qui fut le cas.