Petit retour sur l’Ironman de Vitoria-Gasteiz  (Pays basque espagnol) effectué par Sam et moi-même.( Sud de Bilbao et San Sebastien)

Décalé suite aux conditions sanitaires de juillet au 12 septembre, nous nous étions longuement préparés (plus de 8 mois) pour effectuer ce long effort. Entrainements compliqués sur les 3 disciplines à cause des contraintes sanitaires nous permettant pas de les effectuer dans des conditions optimales notamment pour la natation. Cela ne nous avait toutefois pas empêché de faire 2 triathlons L, le Tribreizht en Bretagne et L’Elsassmann en Alsace. Triathlons bien costauds à fort dénivelé. Pour cet  Ironman, triathlon format XXL, il nous attendait 3,800km de natation, 180km de vélo avec 1000d+ et 42,125 de course à pied. Des vacances estivales pour nous 2 qui se traduisaient donc par de longues heures d’entrainement et le refus de succomber à certaines tentations.C’est pour cette raison que nous avions hâte d’être sur la ligne de départ.

Arrivé quelques jours avant, nous décidions de reconnaitre les parcours et les lieux de transitions. La météo fut sympa avec nous car le peu de moment où la pluie était présente, ce fut durant nos périodes de repos à l’hôtel. Il ne fallait surtout pas se fatiguer. La pression (la bonne) montait toutefois de jour en jour. Ne rien oublier dans nos sacs de transition le jour J car le règlement est très strict. Mais bon on commence à avoir l’habitude!

 

 

 

Pour le parcours vélo, on nous l’annonçait plat avec quand même 1000 de d+. Un joli parcours que nous faisions du jeudi à travers la province d’Araba. Nous ne le jugions quand même pas si facile car nous étions toujours en prise.

 

Pour la natation, nous nagions dans le lac d’Ulibarri Gamboa. Quelques crabes et écrevisses dans la flore sous l’eau, pas de quoi nous faire peur.(enfin presque pour ma part).Je m’imaginais déjà sortir de l’eau avec des crustacés aux pieds. Pour la course à pied, parcours modifiés suite à la crise sanitaire, avec essentiellement un tracé dans un très grand parc jouxtant l’Arena, le lieu d’arrivée.

 

 

 

 

 

 

Le jour J, réveil 5h, petit déj à 5h15 le temps de digéré (car départ 8h20) et direction le Fernando Buesa Arena pour y prendre une navette bus pour rejoindre le lac. Arrivée sur le lieu de départ, une brume matinale qui se transformait dès la levée du jour par un brouillard tenace. Visibilité très réduite au point de ne pas voir les bouées.

Départ prévu à 8h20… 8h25 8h45 9h …et toujours les participants très calmes sur la zone d’attente. On comprend qu’il y aura du retard et le couperet tombe à 9h20.. Natation annulée…(Sur le plan sécurité, il n’y avait aucune autre alternative) départ à 10h pour les premiers en rolling start, 2 par 2… Déception pour Sam et moi-même ! On ne sera pas Ironman. Tant d’entrainements natation pour ne reine faire. On se remobilise car la course n’est pas commencée et il faut surtout pas de démotiver et vicre l’instant présent. Il fait frais et on partira entre 10h45 et 11h10, moi puis Sam.

Au bout de 2/3km, plus de brouillard, grand soleil!  La haine mais bon c’est la nature. On est parti pour 180km. Ayant près de 35km/h sur les 50 premier km, Sam me rattrape déjà et on s’encourage mutuellement. Même si on se taquine, chacun est dans sa course et il ne faut surtout pas regarder ce que fait l’autre. 38km/h de moyenne pour lui sur la 1ère boucle, et moi 34..on est parti un peu trop vite… Et oui, on le paiera toutefois raisonnablement sur les 100 km restants notamment avec la chaleur (30/33°) et ce parcours très exigeant !

Avec du recul, nous sommes partis trop rapidement. Si la partie natation avait eu lieu, elle aurait calmé nos ardeurs naturellement. Pour ma part, je gère déjà ma partie course sur le vélo en m’hydratant, mangeant et arrosant régulièrement mes cuisses pour arriver « frais » en cap.Nous attaquerons notre marathon sous des températures toujours aussi chaudes (30°). Les 2 premières boucles seront plus difficiles pour Sam. Il retrouvera sa forme et son rythme de croisières lors des 2 dernières ou la fraicheur du soir fut la bienvenue pour toutes et tous. Ce sera l’inverse pour ma part mais bon, en mode gestion et pour un premier marathon, je n’étais pas non plus à la ramasse.

A noter la superbe ambiance des spectateurs nous encourageant tout le long du parcours ! Très émouvant !

Une superbe organisation Ironman, des bénévoles chaleureux.. Une petite ville de 255000 habitant Vitoria-Gasteiz inconnue jusqu’auparavant …villes verdoyantes avec de très nombreux et grands parcs.

Mais malheureusement un au final un goût d’amertume…nous ne sommes pas des Ironman….vivement 2022 pour le devenir…