7h salle polyvalente ou plutôt devant la salle Desailly, le dernier groupe constitué de costauds se dirigeait vers Radinghem en Weppes pour rattraper le parcours. Il me fallait immortaliser le groupe car j’avais un pressentiment que ce serait difficile par la suite.
Mon pressentiment fut confirmé dès les 100 premiers mètres lorsqu’un groupe de 100 vélos nous dépassa. J’avertissais tous les wavrinois que c’était le bon peloton ! Effectivement, ce le fut et non sans mal pour prendre sa place au milieu du peloton de cyclos ne connaissant pas toujours les principales règles du « rouler en groupe » : ‘ ne pas freiner brusque, ne pas se retourner et annoncer les changements de directions.’ A Sam de rajouter : « d’ici 30km l’écrémage sera fait », ce sera plus cool. Venant de lui, je connais la signification du mot cool.
Effectivement, l’écrémage se fera au fil des kilomètres mais la vitesse augmenta notamment sous l’impulsion des wavrinois, bien tous en forme et solidaires. Passé St Omer, les premières difficultés apparurent et chacun se fit plaisir à sa manière. Avec un regroupement qui s’opérait après chaque difficulté ou les plus costauds des costauds attendaient les moins costauds des costauds dont je faisais partie. C’est à 25 km de l’arrivée que notre ami Maxime décida d’attaquer ou selon lui de monter à un train très soutenu. Sam et Geoffrey n’en attendaient pas tant et fussent satisfaits que l’initiative ne vienne pas d’eux. Une mauvaise appréciation de la montée fut fatale à Maxime et ce n’est qu’à Hardelot que nous retrouverons nos 2 compères. Le trou était fait ! Nous nous résilions rapidement à chasser mais nous continuions à rouler vite pour limiter les dégâts, sportivement parlant bien entendu.
Arrivé à Hardelot, l’ensemble du groupe se reformera avec quelques écarts qui seront détaillés, expliqués, commentés de manière conviviale par l’ensemble des protagonistes. Appelons cela le débat de l’après rando : « on refait la sortie ».