Nous étions treize ou plutôt quatorze au rendez-vous de Wavrin car, Jean-Luc venu en VTT, mais en pantoufles, était présent pour nous accueillir et nous souhaiter une belle sortie.
Il y avait Christian B. et D., Jacky D ;, Dominique V., Jean-Philippe L., Sébastien S., Jacques C., Michel V., Daniel V., Bernard P., Michel D., Pascal le nouveau.
Dès le départ je prévenais mes compagnons de route que je n’avais pas l'efficacité de Pierre pour les guider mais que j'avais chargé ses parcours sur mon garmin et qu'on allait essayer de suivre la trace. Sébastien confirmait aussi avoir fait de même et me faisait remarquer que la trace du retour semblait petite en taille ce que je confirmai et ce qui vous verrez plus tard nous causa quelques surprises.
Il était donc 8H45 lorsqu’on démarra direction Mons en Pevèle sous un ciel nuageux mais avec une bonne température et ma foi pratiquement sans vent. Nous eûmes droit à un début de bruine mais de courte durée ce qui nous rassura. C'est pratiquement groupé que l'on fit la montée de Mons en Pévèle pour prendre la direction de Bersée, Coutiches et Denain. Pour ce genre de sortie pas question de performance, ce qui va certainement choquer quelques licenciés du club, mais une allure constante et très régulière qui permet d'apprécier le plaisir de rouler ensemble, de profiter de notre belle contrée et surtout de permettre à tous quelque soit l'âge de pratiquer le vélo en club.
Grâce à mon garmin et à celui de Sébastien on traversa Denain sans difficultés en empruntant des petites rues nous permettant de sortir rapidement de cette bourgade. Ensuite direction Thiant et arrivés à un croisement à hauteur de Maing nos garmin indiquent tout droit sur une route pavée. Je me dis ce n'est pas bien méchant c'est une histoire de quelques mètres et bien non le pavé était long de 2,3 km, c'est le pavé de Famar empruntait par Paris Roubaix. Je vous laisse imaginer les réflexions de mes compagnons et je me disculpai en disant que sur openrunner on ne voyait pas les pavés. Bref à peine sortis de ce secteur on traverse une grande route pour retrouver un secteur pavé et là ce fut le refus. On réussit donc à éviter ce second secteur pavé pour arriver vers 12h15 à Le Quesnoy.
Le temps de faire un petit tour et ensuite s’installer à l’extérieur face aux remparts et déguster un bon repas bien mérité. Les réflexions fusèrent sur le choix du parcours et à croire que Pierre nous entendit à distance car il m'appela pour prendre des nouvelles.
Il était un plus plus de 14 h lorsqu'on décida de se remettre en route. Le temps de s’équiper et de contrôler nos montures pour que Pascal constate la perte d'un rayon, conséquence certainement de notre passage pavé. Le retrait de son rayon cassé et l'ouverture des mâchoires du frein lui permirent quand même de repartir. Comme au matin j’allumai mon garmin et chargeai le parcours du retour alors que Sébastien m'annonçait qu'il n'avait plus de batterie. Dès la sortie de Le Quesnoy à notre grande surprise le GPS indiquait à droite et nous faisait prendre une grande route. Au bout de 4 km le GPS indiquait encore à droite pour prendre une petite route ce qui semblait nous rassurer. Toutefois au bout d'un kilomètre Sébastien connaissant un peu la région m'annonça que l'on partait vers Fourmies soit à l'opposé de notre destination. En effet au croisement suivant le GPS indiquait à droite c'est à dire retour vers Le Quesnoy. A partir de ce moment là on décida de ne plus suivre le GPS et Sébastien reprit le parcours en nous dirigeant vers Jeanlain puis Saultain. On voulait à tout prix éviter la traversée de Valenciennes mais malheureusement on ne put l'éviter ce qui ravit Michel D. qui ne connaissait pas cette ville. Ensuite ce fut direction Wallers pour admirer la tranchée d'Aremberg et après direction Marchiennes et retour sur Wavrin en évitant Mons en Pevèle. Comme vous pourrez le constater sur la trace Strava pour le retour on ne prit pas le chemin le plus direct mais, mes compagnons de route ne me le reprochèrent pas acceptant de bonne grâce ces petits détours.
Il était passé 19 h lorsque je rentrai sur Lille avec mon compteur qui affichait 204 km. Malgré ces petites péripéties ce fut une journée très agréable et surtout avec un groupe très solidaire la preuve étant que la plupart souhaitait renouveler la sortie.