Une température encore bien fraiche pour ce rendez-vous du 1er mai, ce qui explique en partie le peu de monde, sachant que le groupe de Jean-Philippe (7 cyclos) était en Belgique pour la randonnée Mons-Chimay-Mons et que l’après-midi avait lieu la course de Wambrechies avec la participation de nombreux Wavrinois, près d’une vingtaine.
Comme annoncé sur le calendrier nous prîmes la direction de Boeschèpe, soit un peu plus de 30 kilomètres pour se rendre au rendez-vous. C’est toujours un moment agréable car cela permet d’échanger avec, comme par exemple, Céline notre triathlète.
Nous arrivâmes sur le lieu d’inscription avec 2 options : Céline, Pierre-Gilles et Marcel pour un retour immédiat à cause de contraintes familiales, et le reste du groupe pour le 30 km. J’arrivais à convaincre Pierre et Jacques de faire le 30 km en promettant de rester groupé à allure raisonnable. Dès la première descente, arrivés au carrefour plus de flèche, on fit donc demi-tour et on trouva une toute petite flèche indiquant de tourner à gauche. Vu le prix de l’inscription, l’organisation aurait quand même pu mettre des flèches plus grosses et surtout plus visibles, les organisateurs oublient aussi souvent que dans le peloton il y a quelques daltoniens, dont je fais partie, et certaines couleurs nous sont très difficiles à voir. A noter quand même que le parcours fut très agréable, sans grande difficulté mais toujours en prises et en virages, il faut dire que la région se prête vraiment à la pratique du vélo.
Après 35 km et non 30 km, comme annoncé, on fut de retour à la salle vers 11H pour le traditionnel sandwich. Il y eut un petit moment de rigolade car notre ami Maurice, connu comme le loup blanc, se vit offrir une seconde bière par une gentille dame de ses connaissances ce qui fit l’objet de quelques remarques de la part des copains.
Prêts pour le retour il nous restait plus de 35 km pour revenir sur Wavrin et avec surtout la fameuse montée de Boeschèpe juste au départ. Ce fut un retour effectué à bonne allure, le vent nous aidant et ce qui provoqua, à hauteur de Fleurbaix, une scission de notre groupe. Je profitai de l’attente du regroupement pour prévenir Marie que je ne serai pas de retour avant 13H15.
Après avoir laissé mes compagnons à Wavrin je revenais sur Lille en espérant trouver des vendeurs de muguet à la sauvette car, même si nous sommes en retraite, il est quand même bon de fêter la fête du travail. Eh bien, figurez-vous pas de vendeurs sur tout le retour, les traditions se perdent vraiment, et il a fallu que je m’arrête dans un magasin pour obtenir mon brin de muguet à offrir.
Comme annoncé il était 13H15 lorsque j’arrivais avec 136 km au compteur et surtout une triste nouvelle en écoutant, sous la douche, la terrible défaite du LOSC😧