Nous étions plus d'une dizaine à avoir répondu au rendez-vous, tous bien soucieux des règles de distanciation, ce qui prouve bien le respect des consignes de nos cyclos.
C'est donc sous la conduite de Frédéric que nous prîmes la direction des Monts d'Artois où nous rencontrâmes Pascal L. qui rejoignait le groupe de Daniel V. à 8H et ensuite Maurice qui certainement rejoignait le groupe d'Adélino. Après avoir traversé La Bassée et à hauteur de Mazinguarbe le groupe se scinda avec d'un côté Guy L. et ses compagnons et nous c'est à dire Maxime D., Jean-Philippe L., Thierry L., David P., Christian D., Thomas un nouveau décathlonien, Didier T., Fred et moi même, cela faisait donc un groupe de 9 cyclos.
Rapidement je fis connaissance de Thomas qui m'expliquait être en phase de reprise et que cette sortie l’intéressait car il souhaitait faire son premier 100 km de l'année afin de commencer à préparer à la rentrée un décathlon du côté de St Omer.
Les choses sérieuses commencèrent avec la montée d'Hersin puis par des chemins détournés et une pente à 13 et même 14% on arriva au sommet de Bouvigny. C'est au bas de cette côte que mon ami Fred me souffla : « Je suis quand même un peu maso pour concocter un tel parcours » et je lui répondis « oui tu as raison mais on aime cela ». Inutile de vous expliquer que nos costauds Maxime, Didier, Jean-Philippe et David eurent bien le temps de récupérer au sommet car nous n'étions pas dans le même rythme mais, et cela fait plaisir, ils nous attendaient gentiment et sans impatience.
Au sommet de Bouvigny, certains interrogèrent Fred pour s'assurer que c'était la dernière difficulté mais ce dernier avec un petit sourire leur répondit qu'il en restait une ou deux petites mais moins difficiles. Sacré Fred, après la descente de Bouvigny à vive allure on tourna à gauche et on se paya la montée d'Ablin St Nazaire au fameux mémorial. Là encore la question fut posée à propos des montées et, connaissant le dénivelé de la sortie (plus de 500 m) j'annonçai qu'il nous restait encore une bonne centaine de mètres à monter et, Fred nous assura que ce n'était pas difficile simplement de gros faux plats. Je pense que j'ai pas tout à fait la même définition de l'expression « faux plat » mais c'est quand même avec sourire que l'on en termina avec les difficultés.
Le retour sur Wavrin se fit à vive allure, ayant le vent de dos, à un point que Thomas vint à ma hauteur et me dit : « cela doit être l’heure de l'apéro ils sont pressés », je souris à Thomas et lui dit que c'était souvent le cas en fin de sortie.
A la sortie de Billy Berclau, Fred nous quitta pour rentrer sur Carvin puis ce fut le cas de Maxime et Jean-Philippe alors que l'on rentrait, le reste du groupe le long du canal. A Don David et Thierry nous quittèrent et c'est à partir de ce moment que l'on constata une route très humide, l'averse avait du être très orageuse et bien que je râlais, car j'allais devoir nettoyer mon vélo, on s'estima bienheureux de ne pas avoir pris l'averse sur le dos.
Thomas, au lieu de rentrer sur Sainghin directement nous accompagna jusque Wavrin pour assurer ses 100 km et je quittais Didier qui, la veille, avait couru, chapeau, pour rentrer tranquillement sur Lille vers 12H et avec 116 km au compteur et 592 m de dénivelé.
Un grand merci à mes compagnons et surtout à Fred pour le beau parcours car, c'est quand même beaucoup plus agréable de rouler en groupe et beaucoup moins difficile qu'en solitaire.