De retour des Pyrénées, j'étais donc présent à 7H30 au rendez-vous malgré la pénombre, signe que l'été se termine. Après un petit rappel de Vincent pour une forte mobilisation pour l'organisation de notre course du samedi 5 octobre 2019, nous prîmes tous ensemble la direction de Fleurbaix.
Inscription faite, je m'amuse toujours à voir sur le début du parcours les maillots de Wavrin en grand nombre un peu partout, chacun cherchant son copain ou son groupe. Parti avec Frédéric et alors que nous échangions sur notre retour, on se rendit compte que certains de nos compagnons avaient déjà pris la poudre d'escampette. En doublant des Wavrinois j’essayais bien de solliciter quelques cyclos mais personne mis à part Michel D. ne nous suivit. Après quelques kilomètres on rattrapa notre groupe avec Stéphane, Jean-Philippe, Daniel, Philippe et Christian. L'allure était déjà vive mais apparemment pas assez pour Frédéric qui, appuyant sur les pédales nous fit constamment dépasser les 30 à l'heure tout cela relayé par Jean-Philippe bien affûté. Je me faisais la réflexion : mes copains des Pyrénées sont vraiment en forme et veulent à tout prix en découdre. Alors que je tentais tant bien que mal de suivre le groupe j'entendis derrière moi : « Ce n'est pas les stages du soleil mais de pluie que tu devrais mettre sur le dos ». Vous avez deviné, il s'agissait de Vincent jamais à court d'une blague. Ce dernier avec son groupe nous doubla et alors énorme surprise, mon groupe se mit à le suivre si bien de 30 km/heure on passa allègrement à 35 à l'heure.
Inutile de vous dire qu'un moment ou l'autre j'allais exploser mais les choses sont parfois bien faites car on arriva à la bifurcation des 65/90 km et notre groupe se scinda, la majorité prenant le 90 km. Ouf, je pus souffler un peu avec Christian et reprendre quelques forces pour arriver au ravitaillement. Le plein fait, nous repartîmes et Frédéric, toujours lui, nous imposa un très bon rythme qui nous fit arriver à la salle à 10H30, heure très précoce par rapport aux autres fois ce qui prouve notre allure et surtout, le manque de dénivelé car on avait à peine 20 m de dénivelé ceci pouvant expliquer l'allure, d'autant qu'il y avait très peu de vent mais par contre par moment des routes très humides, ce qui nous obligera à nettoyer nos vélos une fois de plus.
A l'arrivée nous eûmes une agréable surprise en la personne de Maurice tout sourire, semblant en bonne forme et ayant roulé lui aussi. Il nous expliqua qu'il était en rééducation tous les matins, ce qui le fatiguait quelque peu ( tapis et vélo) afin de re-muscler son cœur. Il nous expliqua aussi qu'il avait le droit de rouler mais toutefois sans excès et surtout pas en groupe afin de ne pas être tenté de suivre les copains et de faire un effort violent. Voilà de bonnes nouvelles qui nous rassurèrent tous sur son retour en forme et prochainement parmi nous.